Le Camp se trouve sur la route de Guillaumé à 1Km de Cirfontaines-en-Ornois (48°27’51.9″N 5°22’36.2″E)
Plus bas vous trouvez les infos pratiques (antirepression / legal, camping, chiennes, cuisine, espace enfants, alcoohol, …). À très bientôt!!!
Numméros utiles pour l’atterissage:
Infotraflic: 0033 773 56 16 11
Navettes: 0033 753 75 15 63
Presse/Com: 0033 758 08 99 00
Ça se passe ou?
Le campement que nous avons déclaré en préfecture s’établira au nord-ouest de la commune de Cirfontaines-en-Ornois en Haute-Marne, sur une parcelle où l’ANDRA projette de construire la voie ferrée censée acheminée les déchets nucléaires jusqu’au site d’enfourissement. Les gares les plus proches se trouvent à Joinville et Bar-le-Duc.
Covoiturage
Vous pouvez vous inscrire dans ce pad si vous cherchez ou avez des offres de covoiturage : https://semestriel.framapad.org/p/covoiturage_rideshare_mitfahrgelegenheiten-a29p?lang=en
Carte du coin
Navette
Une navette avec des voitures privées (assurée par des bénévoles, n’hésitez pas à vous inscrire on a besoin de conducteur·ices !) sera organisée pour aller chercher ou ramener des personnes aux gares les plus proches. Le numéro de téléphone pour joindre la navette est +33 7.53.75.15.63. Vous pouvez nous contactez via Signal. N’oubliez pas que le camp est autogéré et que nous avons 30 minutes de trajet jusqu’à la gare de Joinville et une heure de trajet jusqu’à Bar-le-Duc. Nous ne pouvons donc pas nous rendre souvent à la gare. Utilisez votre pouce ou préparez-vous à attendre. Rendez-vous devant la gare ou à l’intérieure.
Prix libre
Le camp fonctionne avec un système de prix libre et conscient (entrée, repas, documentations, boissons hors bar). Vous êtes invité·es à payer ce qui vous semble juste en fonction de vos moyens.
Des informations vous seront données à titre indicatif pour comprendre les différents frais engagés pour l’organisation de l’évènement. L’argent récolté servira à financer les infrastructures (location des chapiteaux, achat des tonnes à eau, etc), le fonctionnement du camp (alimentation, électricité…) et à défrayer les personnes venues aider bénévolement (cantines, intervenant·es venu·es de loin, artistes…).
Le distributeur de billets le plus proche se trouve à plus d’une dizaine de kilomètres du camp (Gondrecourt-le-Château, ou dans une autre direction, Joinville). Pensez à venir avec de l’argent liquide !
Espace enfants
Un espace enfants sera prévu tout au long de l’évènement, afin de permettre aux personnes qui viens avec des enfants de participer un maximum aux temps forts des rencontres. Des animations en tout genre ou tout simplement des temps pour “chiller” ou jouer librement seront proposés. Il sera ouvert à tout âge, dans la limite des capacités des bénévoles (effectif, expérience,…). Nous essayerons au mieux de rendre si possible l’espace accessible aux non-francophones !
Horaires d’ouverture: du samedi 26 août au vendredi 1er septembre
9h30/12h15 et 14h/19h15
Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles, afin d’assurer au mieux la sécurité morale, physique et affective des enfants durant l’évènement. N’hesitez pas à nous contacter si vous êtes interessé.es, ou tout simplement si vous avez des questions, à l’adresse suivante: kidsspace@lpr-camp.org
Campings
Plusieurs espaces de camping sont disponibles pour les tentes. Ces espaces proposent des spécificités variables (mixité choisie, couche-tôt, etc.). Tous disposent de sanitaires et d’un accès à l’eau.
Un parking spécifique est proposé pour les véhicules aménagés qui ne devront pas être garés dans le camping.
Couchage hors camping
Nous avons prévu des espaces de couchage dans des maisons, sur des lits, pour les personnes pour qui cela est nécessaire. Ces espaces sont mis à disposition en priorité aux personnes qui ont des problématiques de santé ou autres types de besoins (petite enfance etc.). Vous pouvez nous solliciter en cas de besoin.
Cantines et cuisine libre-service
Les cantines sont véganes et nous prenons en compte les régimes alimentaires spécifiques. Une liste existe à proximité des cantines où vous pouvez signaler vos éventuelles intolérances.
Pour cuisiner, les cantines utilisent principalement des produits locaux et bio. Le petit déjeuner est servi de 7h30 à 9h45, le déjeuner de 12h30 à 13h30 et le dîner de 19h30 à 20h30.
Nous avons également prévu un espace pour cuisiner en libre-service pour les personnes qui ont besoin de manger à d’autres horaires que ceux des repas collectifs. Cet espace est principalement végane. Il est toutefois possible d’y utiliser des produits végétariens en cas de nécessité (âge, régime particulier, etc.).
Dans l’espace où prendre les repas, il existe un « baromètre » de la consommation végane à la consommation de matière animale. Suivant vos envies/besoins, vous pouvez vous installer où c’est confortable pour vous.
Alcool et substances
Le bar vend des boissons avec et sans alcool pendant quelques heures chaque soir. Nous souhaitons que la consommation d’alcool et autres substances soit rendue la plus discrète possible, afin de ne pas inciter les autres personnes à en consommer également. Nous vous demandons aussi de ne pas venir aux plénières et ateliers si vous vous sentez alcoolisé·es ou sous l’emprise d’autres substances.
Cigarettes
Nous souhaitons que le camp soit un lieu principalement sans clopes, cendres et mégots. Il existe des espaces fumeurs avec des cendriers et des seaux pour prévenir des incendies. Cela dit, nous ne ferons pas la guerre aux fumeur·euses et nous espérons que cela puisse se faire de façon fluide dans le respect de chacun·e.
Médics/Infirmerie
Une équipe de médics sera présente tout au long du campement. Un numéro pour les joindre sera également affiché durant le campement. Des médics seront également présent·es lors de la manifestation.
Nudité et torse nu
Nous aimerions que personne ne soit nu·e sur le camp (à l’exception de l’espace sauna qui dispose d’un protocole particulier sur cette question). Nous souhaitons également que personne ne soit torse-nu dans la plupart des espaces collectifs : chapiteaux, barnums, espaces repas, bar, espaces spectacles, etc. Sur le reste du camp, nous incitons chacun·e à s’assurer du consentement des personnes environnantes, et à prendre en compte ses privilèges.
Place dans les discussions/ espaces publics
Nous souhaitons garder une attention à la répartition de la parole durant les discussions, ateliers mais aussi dans les autres interactions sur le camp. Nous vous demandons de veiller à ne pas monopoliser la parole surtout si vous en avez l’occasion et/ou l’habitude le reste du temps (par exemple, si vous êtes un homme cisgenre blanc).
Covid et autres maladies contagieuses
Le Covid circule toujours activement dans plein de régions du monde, dont la France. Si vous pensez avoir été exposé·e au virus et que vous souhaitez venir au camp, c’est bien de faire un test avant d’arriver (des tests sont également disponible à l’espace médic). Si vous êtes testé·e positif·ve au Covid, nous sommes désolé·es mais nous devons vous demander de ne pas venir au camp 🙁 Nous espérons que vous allez vite vous remettre, prenez soin de vous !
Mais il n’y a pas que le Covid ! Merci donc de faire attention également aux autres maladies contagieuses qui aiment tant se répandre dans ce type de camps (gastro, grippe, etc.). Des robinets avec du savon et du gel hydroalcoolique sont disposés à plusieurs endroits. C’est l’été et on est nombreux·ses : pour éviter tout risque d’épidémie et prendre soin de la santé de toustes, lavons-nous les mains avant de manger, après être allé·e aux toilettes et avant d’aider à cuisiner !
Si vous ne vous sentez pas bien, vous pouvez vous adresser aux Medics à tout moment à l’espace dédié ou par téléphone.
Chien·nes
Nous n’avons pas prévu/organisé l’accueil des animaux domestiques et particulièrement des chiens·nes sur le camp. Nous souhaitons que tout le monde, y compris les jeunes enfants, s’y sente le plus libre possible, et nous craignons une cohabitation difficile.
Nous vous demandons donc de ne pas venir avec vos compagnon·nes. Si ce n’est pas possible de faire autrement, nous vous demandons de ne pas amener vos chien.nes aux plénières, ateliers ainsi que sur la zone de repas pendant le temps des cantines. Sur les autres espaces, il faudra veiller à ce que leur présence soit discrète.
Téléphone portable
Nous vous conseillons de laisser votre téléphone à la maison pour différentes raisons. Par exemple, l’apporter permettra à la police de relever votre présence sur le camp. Nous savons cependant qu’il ne sera pas possible pour toustes de se passer de téléphone sur toute la durée du camp. Par conséquent, un téléphone collectif sera mis à disposition à la tente accueil. Les personnes contraintes de garder leur propre téléphone sur le camp sont invitées à le laisser dans leur tente ou leur véhicule, et à ne pas l’apporter pendant les interventions, spectacles et repas.
Garder son téléphone dans sa poche nous expose nous même et les personnes autour de nous à une surveillance potentielle. Par ailleurs, les ondes émises par les téléphones génèrent toute une série de symptômes pour les personnes électrosensibles.
Journalistes et photos
Ces dernières années, il y a eu une forte répression policière et judiciaire aux alentours de Bure. Notre envie est de l’alimenter le moins possible, par exemple en évitant de faciliter l’identification des personnes sur le camp.
En revanche, nous tenons à ce que cet événement et cette lutte soient documentées et qu’iels rayonnent au-delà de l’espace-temps du camp. Pour cela, nous faisons de l’automedia (si vous voulez nous aider, bienvenue !) et avons convié quelques médias extérieurs.
Des journalistes vont être accueilli·es sur le camp et accompagné·es sur des créneaux bien identifiés. Ielles ne seront pas autorisé·es à prendre de photos des gens.
Globalement, sur toute la durée du camp seules certaines personnes bien identifiées seront autorisées à prendre des photos et des vidéos. Les visages ne seront pas photographiés, ou bien floutés.
Antirepression / Legal
Le contexte de la répression et les pratiques à avoir
La lutte a un passé répressif conséquent avec notamment une longue période de contrôles policiers systématiques, menant parfois à une garde à vue voire à des procédures judiciaires. Ces derniers temps les pressions policières ont très fortement diminué. Le contexte n’est plus le même et il n’est plus du tout aussi fréquent qu’avant de finir au commissariat ou de se faire contrôler (sauf aux abords du Bois Lejus où des caméras sont présentes). On ne sait pas trop comment va réagir la police durant le camp, il est probable que des réquisitions ou arrêtés préfectoraux soient publié·es. La police est friande d’images des personnes présentes et prend en note quotidiennement les plaques d’immatriculation. Si les voitures sont dans des lieux privés (parking, lieu du camp), il est possible de masquer les plaques. N’oubliez pas de retirer le cache avant de partir !
Le fonctionnement de la Legal Team
Nous disposons d’un groupe sur l’antirépression, la Legal Team, qui fait le lien avec des avocat.es. Si vous êtes témoins d’une arrestation, téléphonez à la Legal Team (son numéro est affiché sur le camp) pour l’en informer (ça marche aussi avec l’application Signal). Attention à ne pas donner de noms ni parler de faits au téléphone (le lieu et le nombre de personne arrêtées suffisent, puis la Legal Team vous posera des questions). Si vous êtes vous-même en garde-à-vue, il est important d’avoir retenu le nom et le barreau d’une avocate dans la liste suivante :
– Hanna Rajbenbach (barreau de Paris)
– Coline Bouillon (barreau de Créteil)
Nous mettons à disposition sur le camp une brochure de brief legal qui donne des infos beaucoup plus détaillées pour vous préparez à faire face à la police et à la justice,et à réfléchir à l’avance à votre stratégie de défense.
Les langues
Les Rencontres rassemblent des personnes qui ne parlent pas la ou les mêmes langues.
Nous aimerions que cette multiplicité de langues soit accueillie avec enthousiasme et bienveillance. Pour cela, il est important que l’ensemble des participant·es veillent à l’inclusion des non-francophones : dans la queue de la cantine, à table, au bar, en balade, à la rivière, à 8h du matin et à minuit, partout et tout le temps vous partagez ces Rencontres avec des participant·es qui parlent des langues différentes !
Par exemple, si vous êtes dans un groupe et qu’une personne ne comprend pas le français, parlez en anglais, et si une partie du groupe ne parle pas anglais, alternez. Dans tous les cas, ne laissez pas cette personne de côté, donnez-lui une place.
Attention, tous les non-francophones ne parlent pas anglais ! Et les anglophones ont souvent une langue maternelle bien différente ! Nous avons choisi d’organiser la traduction en français, anglais, allemand, italien, espagnol, portugais, arabe. Cela dit, des participant·es ont d’autres langues maternelles (le polonais, le serbe, le swahili, le roumain, le bambara, le créole, le sicilien, le catalan, etc.).
« D’accord, mais je ne parle que français » : parlez lentement, avec des gestes, aidez-vous d’application de traduction automatique (eh oui) ou demander de l’aide autour de vous. On n’a pas forcément besoin de parler la même langue pour se rencontrer, échanger un moment convivial ensemble. L’important, c’est de ne pas s’ignorer, après les moyens viennent d’eux-mêmes.
Et si vous parlez plusieurs langues, faites-le savoir aux personnes qui les parlent.
Comment la traduction est organisée ?
La traduction est organisée par le collectif Coati (https://coati.pimienta.org/) dans l’un des grands chapiteaux : à l’entrée, on vous prête une petite radio avec des écouteurs qu’il faut rendre à la fin de la discussion. Dans d’autre(s) espaces, c’est nous (technicien·nes amateur·ices) qui organisons la traduction, avec du matériel par câble auto-construit qu’on appelle des « spiders ».
Sur le programme seront affichés les espaces traduits et dans quelles langues. Sauf si vous comprenez le français ou l’anglais, on vous demande d’écrire quelles sont les discussions de la semaine qui vous intéresse, pour pouvoir anticiper au mieux la traduction.
Si vous ne comprenez aucune des langues proposées, vous pouvez venir nous voir et on essayera d’organiser la traduction.
Si vous voulez participer au coût qu’a représenté la traduction, il y aura une petite boîte à prix libre.
Si vous parlez plusieurs langues et que vous aimez la traduction simultanée, n’hésitez pas à nous rejoindre !! Vous êtes plus que les bienvenu·es !! Nous avons besoin de vous ! 🙂 Rendez-vous tous les jours à 13h30 pour un point rapide d’organisation (lieu à définir).
Cultures différentes
Nos vécus et la façon dont nous approchons le monde peuvent parfois être très différent·es et notre compréhension les un·es des autres n’est pas une évidence. Nous invitons à accueillir ces différences et à se méfier de nos préjugés.
Toutes cultures, coutumes, spiritualités et modes vestimentaires sont les bienvenues et nous voulons encourager leur multiplicité !
Village Soin
Parce que le soin des terres ne se fera pas sans soin des corps, lors des rencontres nous prévoyons l’installation d’un « village de soin » constitué autour de la sauna mobile, d’un grand barnum, d’un camion bibliothèque et d’un espace extérieur abrité et confortable.
Le village soin propose un espace calme avec un plus faible niveau d’interactions. Si vous avez besoin de vous reposez pendant le camp, des espaces calmes et à l’ombre sont prévus. Dans ces espaces, merci de respecter le besoin de repos voire d’isolement des personnes présentes, et de demander l’autorisation avant d’engager une conversation.
Ce lieu comprendra aussi un stand de sensibilisation et des ateliers sur les oppressions et les discriminations, un infokiosque, une caravane bibliochouette sur ces thèmes, des ateliers de découverte et approfondissement sur les questions de médiation, et puis une super caravane sauna/chill/soins avec des créneaux à réserver.
Si des personnes sont dans le besoin, en détresse et/ou ont subi, observé, été auteurices de violences/discriminations, une équipe d’écoute (active, empathique, etc) et de soutien psychoémotionnel basique est disponible. Ce ne sont pas des thérapeutes, juste des personnes concernées par certaines oppressions structurelles, qui sont formées à ces enjeux, et souhaitent y dédier de l’énergie.
Indépendamment mais en lien, une équipe focalisée sur la prévention et la prise en charge des violences sexistes et sexuelles sera aussi présente et active, notamment pour les soirées festives et autres moments de grandes sociabilité ou de gros enjeux.
Selon ce qui émane de ces écoutes, les personnes pourront potentiellement se tourner vers une équipe de médiateurices, fonctionnant sur des bases de système restauratif.
Il sera aussi possible de solliciter des médiations minute sans passer par les écoutant.es. Les médiateurices seront présentes du début du camp au jeudi 31 aout.
Si on en arrive à des situations de menaces ou d’actes de violences physiques, c’est une équipe zbeul qui prendra le relais, en concertation avec les personnes concernées et les accompagnant.es.
Le village soin proposera des horaires d’ouvertures (différentes selon chaque équipe). Certain.es porteront des signes distinctifs pour être trouvables sur le camp et signaler qu’ielles sont disponibles. Enfin, il y aura un numéro de téléphone joignable à toute heure en cas d’urgence. On restera aussi disponibles quelques temps après la fin du camp, au moins à distance.
Pour finir, on n’oublie pas que la question du soin et de la vigilance aux oppressions, discriminations, violences est l’affaire de toustes. Outre les « rochers » (des temps de météos personnelles informelles entres participant.es), un peu de lecture et des ateliers pour celleux qui souhaiteraient de la pédagogie, et le village soin, on compte aussi sur chacun.e pour faire gaffe à ses actes et paroles et se remettre en question si besoin.
Cet espace sera disponible pour chacun·e comme un endroit de répit et de repos, d’écoute, d’accès et de découverte de pratiques d’entraides thérapeutiques. Nous vous invitons à rejoindre cette dynamique, que vous soyez praticien·nes, amateur·ices ou intéréssé·es. Un planning ouvert est disponible sur place.
POUR DES RENCONTRES FRUCTUEUSES
Positionnement de l’équipe organisatrice* sur les conflits au sein des mouvements militants présents et leur place/prise en charge durant l’événement
En vous invitant à participer à ces rencontres transnationales, nous souhaitons avant tout partager un moment militant joyeux, et renforcer les amitiés et alliances politiques qui nous lient et nous animent.
Cependant, malgré un socle de valeurs partagées (anti-capitalistes, écologiques, antiracistes, anti-patriarcales et intersectionnelles notamment), nos communautés militantes sont parcourues de nombreuses lignes de fractures : des clivages idéologiques, des différences de culture militante, des conflits interpersonnels ou inter-collectifs qui nous empêchent parfois de vivre et lutter ensemble. Chacun·e a ses propres limites et « lignes rouges à ne pas dépasser » : les thèmes comme le rapport au travail et à l’argent, les relations aux animaux non-humains, la « non-violence », ou les énergies « renouvelables » en sont des exemples.
Aucun·e d’entre nous n’est irréprochable, et pour nous la « pureté militante » n’est ni possible ni souhaitable si elle revient à exclure. De la même façon, nous pensons que les personnes et les espaces entièrement safe n’existent pas ; Nous cherchons quand même à nous en approcher.
L’un des objectifs de ces rencontres est de décloisonner nos luttes. Plutôt que d’invisibiliser nos conflits ou de les exclure du camp, nous proposons aux parties prenantes qui le souhaitent de venir les travailler ensemble, et à peut-être un peu les dénouer, dans un cadre sécurisant et collectivement élaboré. Des moments d’échange seront mis à disposition pour favoriser ces « mises en dialogue » : des discussions « facilitées », mais également un espace de médiation, et des zones calmes/ de soin.
Notre posture ne revient cependant pas à « tout accepter » et à « protéger » les personnes qui exercent/organisent des violences : nous mettrons collectivement toute notre énergie pour prévenir et gérer au mieux les comportements discriminants et violents (qu’il s’agisse de violence physique, verbale, ou psychologique) sur le camp. Un groupe « oreilles », un groupe de prise en charge des violence sexistes et sexuelles, des formations à la médiation, et un livret d’accueil (définissant quelques principes de vie sur le camp) seront notamment proposés.
Nous souhaitons défendre une forme de radicalité qui embrasse nos différences, nos imperfections et nos incohérences, et apprendre à composer avec.
Pour des rencontres fructueuses, réapproprions nous nos conflits !
*Groupe de personnes d’Europe de l’Ouest, majoritairement blanches et valides, issues de différentes classes sociales et avec différentes identités de genre, concernées par les luttes paysannes et/ou rurales et/ou anti-nucléaires…et qui se débat aussi avec ses clivages internes =)